Mon compte-rendu du semi-marathon de Paris 2017

J’avais déjà couru le semi de Paris en 2014, qui était resté un très bon souvenir puisqu’il s’agissait de mon tout premier essai sur la distance. J’avais à l’époque terminé la course en 2h06, non sans-fierté. J’avais un peu mis cette course de côté les deux dernières années, y préférant des courses plus petites et plus humaines. Et puis finalement, l’idée de recourir dans Paris, dans mon quartier, avec une tonne de participants et une grosse ambiance a refait surface…

Je n’ai pas de gros objectifs personnels en arrivant. Mon meilleur temps est de 1h42mn30 secondes et date de novembre, j’en suis déjà très fière et j’espère juste faire mieux, même pour 5 secondes…

Retrait du dossard

Me voici donc la veille de la course, à faire la queue sous une pluie battante au parc floral pendant 1 heure, vigi-méchants-pirates oblige. Comme d'hab avec l'ASO, une fois passés la queue d'enfer pour accéder au site, on retire facilement notre dossard et on récupère notre fameux tee-shirt... que je trouve particulièrement beau cette année! Il est noir et bleu avec des détails très fins, de loin mon plus beau tee-shirt de course.

Mon dossard

La course

Le matin de la course, je me lève aux aurores et surprise, il fait beau... La ligne 1 est complètement bondée, et je dois laisser passer 3 métros avant de réussir à rentrer dedans, pire qu'une journée de travail.

Me voici dans le SAS 1h40, la pluie commence à tomber littéralement 2 minutes avant que je passe la ligne de départ. Les 3 premiers kilomètres se passent dans un silence complet. L’horaire matinal et la pluie en ont visiblement rebouté plus d’un, car il n’y a pas de ~~foule en délire qui crie mon nom~~ spectateurs… Je me retrouve très vite trempée jusqu’à l’os mais reste très concentrée sur ma course. Je cours « à la montre », avec pour objectif principal de passer tous mes kilomètres à moins de 4mn51, allure moyenne à laquelle j’avais couru mon dernier semi en novembre.

Le parcours est plutôt sympa et sans encombre jusqu’à hôtel de ville. Après, on se retrouve à longer les quais de Seine avec tous ses affreux tunnels, comme pour le marathon de Paris… Les tunnels sont réputés pour être « casse-patte », ce qui se fait vite ressentir car je vois autour de moi les gens qui commencent à souffrir, surtout avec le vent qui souffle en rafales. Il faut aussi ajouter à cela les slaloms dus aux flaques d’eau que l’on s’efforce d’éviter.

J’appréhendais beaucoup le km 14/15 et la côte de la rue de Charenton. Habitant juste à côté, je m’efforçais de la monter à la fin de mes entraînements pour pouvoir mieux l'appréhender le jour J et je finissais toujours ~~complètement essoufflée~~ au bord de la mort subite. Finalement la côte passe presque toute seule ce jour-là… et me voilà tout de suite plus rassurée : je me dis précisément à ce moment-là que la course est finie car c’était pour moi la seule réelle difficulté…

C'était sans compter le joli point de côté que j'ai chopé 1 kilomètre plus loin. Bizarrement, je me retrouve toujours avec un point de côté au 3/4 des courses, ici probablement dû à un léger faux plat et au vent. Je le traine pendant 1km avant qu'il ne se décide à partir tout seul, un peu comme il est venu en fait.

A ce moment-là, le parcours commence à descendre, je regarde l’écran de ma montre et constate que je ne vais pas être loin de passer sous 1h41. Je décide à ce moment de donner tout ce qui me reste pour les 3 derniers km, d’autant plus que je sais que la fin du parcours est quasi en descente.

Je boucle finalement la course en 1h 40mn 31sec.

Je suis super fière, si on m’avait dit que j’aurais fait ce temps, je ne l’aurais tout simplement pas cru. Mais me voilà au pied de la barre des 1h40 et je me dis que si j’avais été un tout petit peu plus rapide, je serais passée dessous…

Me voilà donc avec un nouvel objectif : passer sous la barre des 1h40 au semi-marathon de Bordeaux, à la mi-avril (update : mon compte-rendu du semi-marathon de Bordeaux ici).