Mon compte-rendu du semi-marathon de Bordeaux 2017


Avec un passage prévu à Bordeaux sur la route des vacances (pays basque espagnol), j'ai profité de l'occasion pour m'inscrire au semi, même si celui de Paris n'est encore pas très loin dans mes jambes (voir mon compte-rendu ici). Même si de nombreux bordelais se sont plaints du parcours qui a été changé par rapport à l'année dernière (encore une fois, Vigipirate oblige) et qui emprunte les mêmes voies que la plupart des autres courses majeures de la ville, je me suis dit que cela serait un bon moyen de découvrir Bordeaux. J'aime aussi le côté mystique de faire une course de nuit (le départ est à 20h pour le semi et le marathon).



Je ne suis pas très sereine la veille... Je traîne depuis 3 semaines environ une vieille inflammation de la jointure entre le tendon d’Achille et le mollet, pour laquelle le médecin m'a arrêtée 10 jours... Je suis donc entraînée moyen/bof et j'ai toujours un peu mal au mollet quand je force. L'idée, quand je m'étais inscrite, était de pouvoir battre mon RP et passer sous les 1h40 mais je ne suis même pas sûre de pouvoir courir plus de 5km. Et surtout, la semaine dernière, j'ai couru 20km sur le marathon de Paris pour accompagner mes deux copains. Autant dire que je ne suis pas très fraîche pour faire péter mon chrono, mais l'espoir faire vivre.


Retrait du dossard

Le retrait du dossard se fait sur les quais de la Garonne, sur un village exposant remarque de sale parisienne rikiki à proximité de la place de la Bourse. Tout est plutôt bien organisé et je récupère mon dossard rapidement. Le tee-shirt de la course est assez basique, tout blanc (transparent) avec juste le logo de la course "Marathon de Bordeaux" et à côté, en plus petit, la distance semi-marathon écrite en chiffres. Du coup, le tee-shirt donne l'impression qu'on a couru le marathon alors que non...

mon dossard semi marathon bordeaux 2017
Mon dossard du semi-marathon de Bordeaux 2017 


La course

Le jour J, lorsque je me présente sur la ligne de départ 10 minutes avant le GO, les sas sont déjà pleins à craquer. Il n'est pas possible de se faufiler dedans car il ne reste pas un seul centimètre carré de place. Les coureurs sont obligés de s'amasser derrière les barrières de sécurité parmi les spectateurs en attendant que les sas se vident après le départ.


Les 7 premiers kilomètres deviennent rapidement un calvaire... On est trop nombreux et on se court littéralement les uns sur les autres. Je passe mon temps à éviter les croche-pieds et à essayer de doubler les gens (dont plein qui se sont vraisemblablement surestimés et qui ne sont pas du tout dans le bon sas). 

départ du semi marathon bordeaux 2017
en forme au km 3


Le premier ravitaillement se fait au niveau du Darwin écosystème, une friche urbaine récemment rénovée où il y a beaucoup de monde pour nous encourager. Malheureusement, on se retrouve à courir sur un chemin de terre donc la visibilité se brouille, les yeux et la gorge se retrouvent pleins de poussières... 

Nous redescendons vers le pont de pierre qui est blindé de gens venus nous encourager. Il y a une super ambiance mais on ne peut pas avancer à plus de 2 côte à côte et on est vraiment ralentis.



Passé le pont de pierre, s'ensuit un affreux et infecte enchevêtrement de faux-plats avec pour seule bonne nouvelle la scission du parcours semi-marathon / marathon et donc une densité de coureurs plus vivable. On enchaîne 4 faux-plats entre les km 7 et km 11, ce qui resserre les liens entre les coureurs qui se rendent compte que le RP ne sera pas pour aujourd'hui, et qui commencent à faire connaissance autour de joyeux / hargneux "mais c'est moi où on fait que de grimper?".



Nous retrouvons les quais de la Garonne et perdons la maigre once d'espoir qu'il nous restait rien qu'à l'idée de regravir le Pont Chaban et manger la poussière du Darwin. Pour ma part, je tiens plus ou moins le 1h40 jusqu'au km 14, où mes mollets et cuisses commencent à me brûler, probablement faute aux 20 km que j'ai courus la semaine dernière pour accompagner mes copains sur le marathon de Paris... Je profite donc du reste de la course pour me marrer avec les gens qui sont désormais dans le même état d'esprit que moi.


Le chrono final est de 1h43mn17sec, ce qui n'est au final pas non plus dégueu. Le ravitaillement de fin de course semble inexistant et j'attends en grelottant de froid et d’hypoglycémie mes copains qui font également la course. Finalement, après investigation, il se trouve qu'il fallait marcher 1km pour accéder au ravitaillement...

Je finis la soirée à encourager les marathoniens qui ont apparemment bien souffert aussi de la dureté du parcours.

Conclusion

Une course à faire pour le fun, mais pas pour le RP...

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