Marathon de Paris 2017 : faire le lièvre, c'est sympa aussi !

Hier (dimanche), c'était le Marathon de Paris! J'attendais ce week-end avec impatience et j'ai été excitée comme une puce toute la semaine! 

J'avais couru celui-ci les deux dernières années : mon premier marathon en 2015 et mon second en 2016. En 2015, tout s'était plutôt bien passé, je n'étais pas forcément bien entraînée mais je découvrais la distance et n'avais pas d'objectif de temps... L'an dernier, en revanche... cela a été très compliqué et reste un très mauvais souvenir... Chaleur, déshydratation, fatigue accumulée... J'ai vraiment souffert au point que j'en ai presque été dégoûtée de courir à tout jamais...

Cette année, j'ai donc décidé de ne pas me réinscrire et de profiter de la course autrement. J'ai donc fait le lièvre pour deux de mes amis (Elo et Kéké) qui couraient leur premier marathon, et qui m'avaient encouragée pour le semi de Paris 1 mois plus tôt (mon compte-rendu ici). 

Je me suis malgré tout levée de bonne heure pour aller voir le peloton de tête : j'ai de la chance, j'habite dans le 12e arrondissement et le parcours passe deux fois à moins de 500 mètres de chez moi.

tête de course marathon paris 2017
Marathon de Paris : le peloton de tête au km20


handisport marathon paris 2017
Passage des handisports

Après, direction le km8 pour encourager la foule et les copains. Tout le monde a l'air tellement joyeux à cette étape de la course... Je suis presque déçue de ne pas participer.

Ensuite, je me rends au km 21, où je dois retrouver mes deux coureurs pour les accompagner jusqu'au km34. On sent tout de suite que les gens sont moins frais, que la chaleur en a déjà mis quelques uns K.O, certains commencent à marcher...


Je récupère mes coureurs, Elo est en pleine forme et est même en avance par rapport à l'allure qu'elle s'était fixée. Je sens par contre que Kéké commence un peu à peiner et il finit effectivement par nous lâcher 2km plus loin.

L'ambiance est folle jusqu'au niveau de la Tour Eiffel. La foule encourage les coureurs (bon, j'avoue, dès fois je les engueule parce-qu'on ne les entend pas assez et qu'ils ont vraiment besoin de se sentir soutenus).

Passée la Tour Eiffel, on arrive au km30, il n'y a plus grand monde et Elo commence à ralentir un peu. J'essaie de la motiver, de lui arroser les cuisses et les mollets, je vais lui chercher de l'eau, des gâteaux... Elle ne lâche rien même sur la côte du Boulevard Murat (nouveauté de l'édition 2017). Je la laisse finalement au km34 où une de ses amies prend le relai pour l'accompagner jusqu'à l'arrivée.

J'attends donc Kéké, qui arrive une dizaine de minutes après. Il est bien fatigué mais il lui reste du jus. Je l'aide aussi avec ses ravitaillements, je lui porte ses bouteilles, je l'arrose... C'est le moment où le mental DOIT prendre le dessus. Il y a plein de gens qui marchent, dépités, autour de nous... Les coureurs se retrouvent seuls avec eux mêmes dans le bois de Boulogne déserté par les spectateurs. C'est dur et cela me rappelle de très mauvais souvenirs... Kéké ne marchera finalement que 200 mètres pour faire partir une vilaine crampe...


Mes deux coureurs finissent en 4h16 et 4h34. Je suis super fière d'eux, et contente d'avoir pu apporter une pierre à l'édifice, aussi infime qu'elle soit. Finalement, faire le lièvre c'est aussi une manière de profiter de la fête, avec les courbatures en moins le lendemain!

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