Je reviens de 2 semaines de vacances en Sicile (avec un bronzage du tonnerre de Dieu). Comme à chaque fois que je pars en vacances avec Bob, nous essayons de combiner tout ce que nous aimons : nature-bouffe-villes-villages-sport. La Sicile nous a apporté une très belle dimension sport puisqu'elle nous a permis de faire l'ascension de 2 volcans : l'Etna et le Stromboli.
Impressionnant de voir le Mont Etna depuis le ciel en arrivant à l'aéroport de Catane. Celui-ci est haut de 3 350 mètres, ce qui en fait le plus haut volcan d'Europe voilà pour la parenthèse chiante. J'avais déjà fait l'ascension du Mont Fuji en 2014, qui était restée un super souvenir et je voulais réitérer l'expérience sur l'Etna, qui est un volcan toujours actif.
Nous avions réservé à l'avance un logement à Catane et un trekking au sommet de l'Etna avec un guide. La route depuis Catane pour se rendre à notre point de rendez-vous à 1950 mètres est très chouette, l'Etna (qui fume) surplombe tous les petits villages par lesquels on passe. Nous arrivons sur une route à lacets tracée au milieu de la roche noire. On apprendra plus tard que l'on peut distinguer les coulées de lave les plus récentes par leur couleur plus foncée et leur aspect solide (au fur et à mesure, la roche devient de la poussière).
Première découverte de la journée : je pensais qu'un volcan = un cratère tout en haut. FAUX. Il y a en tout plus de 250 cratères/cônes sur le volcan, dont 4 sommitaux. Donc la lave ne sort pas toujours du même endroit et le paysage change au gré des éruptions, la lave recouvrant parfois des cratères. Certains cratères se forment parfois en chaine pendant les éruptions. Je maudis intérieurement mes profs d'école primaire qui nous faisaient faire des dessins débiles de volcans avec un seul cratère. #onnenousditpastout
Nous montons en file avec notre groupe de 20 personnes en direction de l'un des cratères sommitaux, la Boca Nuova (la Bouche Nouvelle - fastoche l'italien) qui est encore en activité mais qui ne crache pas de lave #louésoitleseigneur.
Arrivés en haut, il y a tellement de gaz qui s'échappe de la Boca Nuova que nous ne voyons pas à 2 mètres et nous peinons à respirer car ça nous pique la gorge. On voit du gaz qui s'échappe de partout, j'ai l'image d'une cascade qui coule vers le ciel qui me vient en tête. On entend aussi une sorte de bruit sourd, comme le vent qui s'engouffre dans les vagues pendant une tempête en Bretagne... C'est le ventre de la terre qui hurle. Très impressionnant. Très impressionnés les-ptits-gars que nous sommes.
Pour ceux qui voudraient lire mon ascension du Stromboli, pour comparer, c'est ici.
Nous sommes passés par Getyourguide pour réserver notre excursion qui était opérée par Etna Est. Nous avons mis du temps à trouver l'excursion qui nous convenait car nous voulions absolument aller au sommet. Or la plupart des excursions proposées ne se font en fait qu'autour de cratères accessibles en solo, et peu vont au sommet. Nous avons payé 45€ par personne (casque, bâton et chaussures de randonnée inclus) auxquels il fallait ajouter 50€ par personne de funiculaire + bus 4x4. Nous avons en tout fait 9,5km à pied en 6h d'excursion (du départ du chalet au retour).
Impressionnant de voir le Mont Etna depuis le ciel en arrivant à l'aéroport de Catane. Celui-ci est haut de 3 350 mètres, ce qui en fait le plus haut volcan d'Europe voilà pour la parenthèse chiante. J'avais déjà fait l'ascension du Mont Fuji en 2014, qui était restée un super souvenir et je voulais réitérer l'expérience sur l'Etna, qui est un volcan toujours actif.
Nous avions réservé à l'avance un logement à Catane et un trekking au sommet de l'Etna avec un guide. La route depuis Catane pour se rendre à notre point de rendez-vous à 1950 mètres est très chouette, l'Etna (qui fume) surplombe tous les petits villages par lesquels on passe. Nous arrivons sur une route à lacets tracée au milieu de la roche noire. On apprendra plus tard que l'on peut distinguer les coulées de lave les plus récentes par leur couleur plus foncée et leur aspect solide (au fur et à mesure, la roche devient de la poussière).
L'ascension
Notre guide nous trouvait probablement moches et nous relooke de la tête au pied avec un casque bleu, des bâtons et des chaussures de randonnée. Nous prenons le funiculaire qui nous emmène à 2600m puis un bus 4x4 (je ne savais pas que ça existait) qui nous monte à 2900m. Pour les 400m restant, c'est à nous de jouer.Première découverte de la journée : je pensais qu'un volcan = un cratère tout en haut. FAUX. Il y a en tout plus de 250 cratères/cônes sur le volcan, dont 4 sommitaux. Donc la lave ne sort pas toujours du même endroit et le paysage change au gré des éruptions, la lave recouvrant parfois des cratères. Certains cratères se forment parfois en chaine pendant les éruptions. Je maudis intérieurement mes profs d'école primaire qui nous faisaient faire des dessins débiles de volcans avec un seul cratère. #onnenousditpastout
Nous montons en file avec notre groupe de 20 personnes en direction de l'un des cratères sommitaux, la Boca Nuova (la Bouche Nouvelle - fastoche l'italien) qui est encore en activité mais qui ne crache pas de lave #louésoitleseigneur.
Arrivés en haut, il y a tellement de gaz qui s'échappe de la Boca Nuova que nous ne voyons pas à 2 mètres et nous peinons à respirer car ça nous pique la gorge. On voit du gaz qui s'échappe de partout, j'ai l'image d'une cascade qui coule vers le ciel qui me vient en tête. On entend aussi une sorte de bruit sourd, comme le vent qui s'engouffre dans les vagues pendant une tempête en Bretagne... C'est le ventre de la terre qui hurle. Très impressionnant. Très impressionnés les-ptits-gars que nous sommes.
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| La tête dans le gaz |
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| Les gaz qui s'échappent de la Boca Nuova, l'un des cratères sommitaux de l'Etna |
La descente
La descente se fait beaucoup plus rapidement que la montée, à travers des chemins de poussière de lave. Le but est se laisser glisser dans la poussière. On se retrouve très vite avec les chaussures remplies de cailloux. Le guide nous fait passer par tout un tas de petits cratères et un canyon formé par 2 coulées de lave qui se sont arrêtées côte à côte (phénomène apparement très rare).
Une fois repartis en voiture, nous remanions le chemin de nos deux semaines de road-trip en Sicile qui n'était pas encore complètement déterminé car nous souhaitons finalement aller sur le Stromboli. L'Etna nous a tellement plu que nous allons profiter d'être en Sicile pour escalader un autre volcan, d'autant que le guide nous a vendu du rêve en nous disant qu'on pouvait voir des explosions depuis le sommet...
Pour ceux qui voudraient lire mon ascension du Stromboli, pour comparer, c'est ici.
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| La photo bonus : l'Etna vu depuis l'avion |
Informations pratiques pour ceux qui auraient envie de monter / Informations chiantes pour les autres :
Les informations quant à la possible ascension de l'Etna en solo ou non sont assez nébuleuses. Certains disent qu'on peut y aller seul, d'autres non... Ce qui est vrai : vous pouvez prendre les funiculaires qui vous emmènent à 2600m d'altitude et vous balader autour des nombreux cratères qui sont présents dans la zone. Cependant, il y a des chemins barrés qui emmènent au sommet, et c'est ceux-là que vous ne pouvez pas prendre seul (et d'ailleurs, vous n'avez pas envie de vous y aventurer sans guide). Par ailleurs, il y a des zones qui sont encore très actives, pas forcément "sous-contrôle", d'où l'accès fermé.Nous sommes passés par Getyourguide pour réserver notre excursion qui était opérée par Etna Est. Nous avons mis du temps à trouver l'excursion qui nous convenait car nous voulions absolument aller au sommet. Or la plupart des excursions proposées ne se font en fait qu'autour de cratères accessibles en solo, et peu vont au sommet. Nous avons payé 45€ par personne (casque, bâton et chaussures de randonnée inclus) auxquels il fallait ajouter 50€ par personne de funiculaire + bus 4x4. Nous avons en tout fait 9,5km à pied en 6h d'excursion (du départ du chalet au retour).
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| Trace GPS |
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